lundi 28 juin 2021

La thérapie peut générer des émotions fortes




La thérapie peut générer des émotions fortes, parfois négatives (faire le deuil d’un ancien Moi ou d’une ancienne manière d’être en relation à l’Autre) (S. Nasielski, Ref. 4, 2012). 

Etablir une bonne relation thérapeutique est donc important. Cependant, le psychologue doit maintenir une certaine distance thérapeutique également. En effet, plusieurs études (voir notamment Cornell et Landaiche, 2006; Ref. 5) montrent que si le lien est trop intense, trop proche, le risque est de se trouver piégé dans un noeud relationnel dont l’issue serait contre-thérapeutique. 

S’il faut maintenir une bonne alliance thérapeutique donc, il faut également maintenir une bonne distance thérapeutique (S. Nasielski, 2012). 

Tout patient, mais aussi tout thérapeute introduit toujours dans la thérapie sa propre histoire des liens d’attachement, non seulement par rapport à ses premières expériences ou figures d’attachement, mais aussi par rapport à la personne qu’il a en face en particulier. 

Les deux auront une influence sur la relation entre le patient et son thérapeute, le processus, et l’issue de la thérapie. Ainsi, le psychologue doit posséder de bonnes capacités de mentalisation, c’est-à-dire à réfléchir sur les états mentaux, la capacité à comprendre les actions des autres et de lui-même compte tenu de leurs (ses) pensées, croyances, désirs. 

Pour le soutenir dans cette démarche, la supervision par un confrère, la formation continue et l’auto-formation sont indispensables. Cela permet, entre le patient et le thérapeute, une relation confiante, sécure, nécessaire au succès de la thérapie.


Gwénaëlle Faissolle, Psychologue-Neuropsychologue

Therapion.com FR 


Les références: 

1. Olivier Delroeux, “La thérapie brève de Palo Alto: l’approche interactionnelle des situations dépressives », Thérapie Familiale 2008/4 (Vol. 29), p513-534. DOI 10.3917/tf.084.0513
2. Marie-Jeanne Marti, Les marchands d’illusions. Dérives, abus, incompétences de la nébuleuse « psy » française, Mardaga, 2006.
3. Irène Bouaziz, Communication lors du Congrés éricksonien, juin 1999.
4. Nazielski, S. (2012), Gestion de la relation thérapeutique : entre alliance et distance. Actualités en analyse transactionnelle 2012/4 (N°144)p 12-40.DOI 10.3917/aatc.144.0012. 

5. Cornell et Landaiche (2006). Impasse et intimité

dimanche 30 septembre 2018

La relation patient / psychologue



La démarche de consulter un psychologue n’est pas aisée et nombre d’idées reçues, parfois inquiétantes ou comportant des attentes démesurées circulent autour des psychologues et de leur travail. La réflexion que j’ai menée à travers cet écrit vise à éclaircir les choses. Elle est à compléter par la lecture du code de déontologie des psychologues, consultable librement sur internet.

L’objectif thérapeutique déterminé est toujours fixé par le patient. Le psychologue va permettre que l’attention soit centrée sur cet objectif. Grâce à un travail de collaboration avec son patient, il va permettre la mise à jour d’une expertise : le patient va devenir expert de sa propre thérapie. L’influence du psychologue vise à soutenir le processus créatif du patient pour qu’il puisse explorer de nouveaux territoires, dont ce dernier ignorait l’existence auparavant.

Habituellement, les personnes consultent parce qu’elles n’ont plus d’espoir, ayant essayé, à multiples reprises, des solutions qui ont montré leur efficacité auparavant mais qui ne fonctionnent pas dans leur contexte actuel de vie. J’aime présenter à mes patients la métaphore de la mouche dans la bouteille : lorsqu’une mouche se trouve coincée dans une bouteille, ses apprentissages, ses représentations, sa carte mentale, lui indiquent la sortie dans l’endroit le plus large et lumineux. Elle tourne alors en rond dans le fond de la bouteille. Dans la vie de la mouche, la plupart du temps, ce comportement l’a pourtant conduit au succès, ce qui a renforcé l’apprentissage. Bien que la comparaison du patient avec cette mouche ne soit pas très heureuse, elle permet de comprendre que le psychologue va lui permettre d’aller ce vers quoi il ne serait pas spontanément allé, parce qu’il n’a pas « appris comme ça » (vers l’endroit le plus sombre et étroit, le goulot de la bouteille, pour notre mouche).

La qualité de la relation patient/thérapeute est donc primordiale, le patient ayant besoin de se sentir en sécurité pour qu’il puisse s’ autoriser au changement de point de vue puis au changement de comportement. Cette relation est le principal outil du psychologue. 

Dans celle-ci, le psychologue doit évidemment, en plus de comprendre la souffrance du patient, comprendre le bien-fondé de cette souffrance. Il comprend le monde dans lequel vit le patient, différent de celui dans lequel il vit lui-même, et parle son langage (Milton Erickson). 

Ceci est vrai, même s’il ne partage pas les sentiments de son patient et même si il ne croit pas non plus que ses actes soient corrects. Il suit le rythme de son patient : il sait choisir le moment et attendre de connaître la réponse de celui-ci avant de proposer un avis ou une tâche. Il ne souhaite rien pour le patient tant que celui-ci n’a pas validé quoi que ce soit (Delroeux - Ref. 1).

Il est correctement formé et si, en un certain aspect il n’en était pas ainsi, il ferait tout ce qui est en son possible pour donner une réponse à la demande du patient au plus tôt, en le redirigeant vers un autre professionnel ou bien en se formant à cet aspect concret. 

Une thérapie sérieuse doit cependant, petit à petit, libérer le patient de l’illusion que l’autre sait, choisit ou existe à sa place (Marie Jeanne Marti, Ref. 2) et qu’il ne peut pas réussir par lui-même. Le psychologue va, au cours de la cure, se positionner différemment vis-à-vis du patient afin que ce dernier (re)trouve un sentiment de compétence et de pouvoir en lui-même.

Pour ce faire, il se place au plus près des ressentis de son patient, en faisant preuve de la meilleure écoute possible. Chaque patient est unique et le prêt à porter thérapeutique peut s’avérer inefficace voire nocif (I. Bouaziz, Ref. 3).
 

Gwénaëlle Faissolle, Psychologue-Neuropsychologue

Therapion.com FR  


Les références: 

1. Olivier Delroeux, “La thérapie brève de Palo Alto: l’approche interactionnelle des situations dépressives », Thérapie Familiale 2008/4 (Vol. 29), p513-534. DOI 10.3917/tf.084.0513
2. Marie-Jeanne Marti, Les marchands d’illusions. Dérives, abus, incompétences de la nébuleuse « psy » française, Mardaga, 2006.
3. Irène Bouaziz, Communication lors du Congrés éricksonien, juin 1999.
4. Nazielski, S. (2012), Gestion de la relation thérapeutique : entre alliance et distance. Actualités en analyse transactionnelle 2012/4 (N°144)p 12-40.DOI 10.3917/aatc.144.0012. 
5. Cornell et Landaiche (2006). Impasse et intimité

La vie expat



Dès le premier jour de la nouvelle vie dans le pays étranger, il s'agit de retrouver certains repères. La planification de nos occupations est indispensable au bon fonctionnement de la vie sociale. Aide psychologique peut vous aider, aussi.

A la recherche de bonnes adresses pour le pain, le timbre, le jambon ou encore le dentiste ou la manucure on s'apercevera que reconstruire une structure pour le bon déroulement du ménage au quotidien est une tâche qui tombe en grande partie sur des épaules féminines.

Les petits et plus grands bouts de chou à l'école, maman aura quelques heures à consacrer à l'installation de la maison. Les enfants seront bien sûr confrontés à une floppée de nouvelles frimousses et demanderont le chemin des toilettes et de l'infirmerie. Une fois survécu au ‘chaleureux' acceuil de la foule assistant à la départition des classes au lycée, l'intégration des enfants sera d'autant plus facile qu'ils auraient été bien préparés, par exemple, pendant des scéances questions-réponses avec maman et papa.

Monsieur, lui comptera pour les affaires de maison sur sa partenaire car il sera vite appelé à montrer ses performances au bureau. Sa structure de base journalière étant reglée par l'horaire du travail et les demandes des supérieures, il sera tout de même sollicité à s'adapter à une autre culture générale et de travail, un autre climat, un autre poste etc.

Reconstruire une structure et des repères de fonctionnement n'est pas seulement indispensable pour trouver des solutions aux questions pratiques quotidiennes. Il s'agit là, à la fois d'une nécessité, souvent prise comme évidente, et une réaction instinctive à un problème naturel et structurel de fonctionnement de notre cerveau. Cette réaction instinctive de structurer et mettre de l'ordre dans notre vie et notre environnement vient du simple faite que mentalement nous sommes obligés de faire un tri parmi tout les stimulants qui viennent tintiller nos sens. Sans cela nous perdrons vite tous nos moyens et notre cerveau ressemblera à un ordinateur après un crash.

Ce pilier fondamentale du bon fonctionnement mentale fait probablement parti de notre équipement génétique, tout autant comme le fameux module linguistique. Cela se laisse supposer puisqu'on sait que la formation de classes dans le tri des objets quotidiens auxquels les tout jeunes enfants sont confrontés, fait parti de leurs premiers constructions mentales et abstraits à la base, d'entre autre la mémorisation de données et d'expériences personnelles.

Si nos bambins apprennent assez tôt que les fleurs ne font pas partie de la classe des légumes et que des chaises sont du mobilier de maison et non des ustensils de cuisine, c'est donc parce que ceci résulte à une économie très considérable pour le fonctionnement de notre cerveau et qui rends notre vie plus facile. Une autre structuration nécessaire est celle de la plannification de notre vie de tous les jours.

La planification de nos occupations n'est pas seulement indispensable au bon fonctionnement de la vie sociale, mais nous apporte également une partie de notre santé mentale. Le fait qu'on peut prévoir des événements dans notre environnement, nous donne une impression de stabilité, de contrôle et encore de sécurité. C'est pour cela qu'il est très important pour le bon développement des enfants, qu'on leur offre régularité et prévisibilité.

La régularité dans leur vie, leur permets effectivement de prévoir dans l'avenir à court terme, ce qui les aide justement à structurer leur vie. Ils en ont besoin pour déchiffrer le chaotique des évènements, objets, expériences etc. Donner un sens est aussi indispensable pour leur équilibre mental que la nourriture saine l'est pour leur équilibre physique. Ce qui vaut d'ailleurs tout aussi bien pour les adultes, mais ce qui distinguent les enfants dans ce besoin de structure et de sens, c'est que leur autonomie est beaucoup plus réduite puisqu'ils sont totalement dépendants pour leur survie des adultes.

Cette autonomie réduite mène aussi à un besoin plus important de se sentir en sécurité et quand on peut plus ou moins, prévoir les événements, il y a déjà moins de raisons pour s'inquiéter. C'est aussi pour cela que des règles claires et conséquentes en ce qui concerne la discipline, sécurisera mieux les enfants. Ceci leur permet de prévoir le comportement et les exigences des adultes dans leur vie. S'ils sont naturellement inclinés à tester ces règles, c'est justement parce que ceci leur permets de s'apercevoir du niveau de solidité de la structure.

Le besoin d'une certaine structure et régularité étant évident, il reste la question de comment la mettre en place. Faut-il copier une partie de la structure qu'il y avait dans le pays d'origine? Il est aussi logique que certaines habitudes et règles de vie se laisse facilement reprendre et d'autres ne pourront être appliqué car ils ne seront pas compatibles avec la nouvelle culture ou organisation sociale. Aussi, tout déménagement est une excellente occasion d'évaluer l'organisation en place, ainsi que les règles existantes, mais certainement pour les tout jeunes enfants, il sera mieux de reprendre un maximum de la structure précédente pour les aider dans un premier temps, de retrouver des repères.

L'autre côté de la médaille de la structure est bien sûr la vertu de la flexibilité. Dans ce monde de changements perpétuels et rapides, la flexibilité est tout aussi bien nécessaire et un déménagement international sera une bonne occasion de l'appliquer d'autant plus qu'on sera confronté à un autre mode de vie. Trouver cet équilibre entre structure et flexibilité demande parfois du temps, de la persévérance et de la créativité, mais il faut bien se dire qu'on ne peut se montrer flexible lorsqu'on part d'une structure de base, qui servira de racines de stabilité.

Ces racines se construisent tout d'abord à partir de la maison, le nid d'origine. Lorsque les objets de maison en déménagement arrivent à la nouvelle adresse à l'étranger, madame se mettra à déballer les cartons. Ce travail indispensable fera partie justement, de la reconstruction de repères puisqu'avec chaque objet familier et personnel sorti du carton, un univers connu et rassurant refera surface. C'est dans un nid stable et structuré, que chaque individu trouvera le courage et l'assurance en soi pour déplier les ailes dans le monde extérieure et c'est dans ce havre de paix qu'il ou elle retournera pour refaire le plein de force.

L'auteur a elle-même vécu l'expérience de plusieurs déménagements internationaux et la vie d'expatriée, et a travaillé également pendant plusieurs années, d'une façon thérapeutique avec des expatriés de différentes nationalités.

Après cette expérience enrichissante, elle est retournée dans son pays d'origine et elle y a été confronté au ‘reverse culture shock'. De cette façon elle est bien placée pour aider en matière de difficultés psychologiques qu'amène la globalisation.


Cet article fut écrit par Muriel Lahor, Psychothérapeute Intégrative

Therapion.com FR 


mercredi 20 juin 2018

Expatriation et liens amicaux

Les liens sociaux sont essentiels à une vie heureuse ! Une étude de l’université de Harvard montre en effet que les gens qui avaient le plus de liens sociaux (qu’ils soient amicaux, familiaux ou avec une communauté) sont plus heureux, vivent en meilleure santé physique et plus longtemps que ceux qui ont moins de liens. Par ailleurs, le premier groupe garde un cerveau plus efficient.



En tant qu’expatrié, les liens amicaux concernent les personnes restées dans le pays d’origine et les personnes rencontrées dans le pays d’accueil.

Amitié avec ceux du pays d’origine:

L’annonce du départ à ses amis entraine un florilège de réactions, parfois imprévisibles (envie, expression d’abandon, encouragements, bonheur partagé,…). Il peut être difficile de faire part de ses difficultés d’expatrié aux amis restés sur place. L’apparente vie de rêve que nous avons peut nous faire craindre d’avoir l’air d’un « enfant gâté » et l’on peut pour cette raison garder nos difficultés pour nous. Pourtant, conserver des liens « vrais » avec ses amis d’origine est essentiel. Cela permet de voir les choses sous un autre angle et de répondre aux problèmes différemment, ce qui est une excellente ressource. Parfois, l’expatriation peut renforcer ou distendre les liens avec les amis restés au pays. Les règles d’une relation ne sont pas définies une fois pour toutes. Il y a une perpétuelle adaptation réciproque, consciente ou non. L’expatriation, en nous sortant de notre zone de confort, va rendre l’adaptation plus ardue.

Amitié avec ceux du pays d’accueil: 

Les liens sociaux ont un poids important dans la réussite de l’expatriation. Ils apportent bienêtre et facilitent l’adaptation des expatriés. Se faire des amis dans son pays d’origine et dans un pays d’accueil est souvent différent. Dans le dernier, et particulièrement pour les expatriés seuls, l’urgente et légitime nécessité de créer des liens amicaux conduit à créer des liens plus forts et plus rapides et, parfois, moins durables, plus superficiels. En effet, la fréquence des départs imminents peut conduire à moins investir ces relations. Internet a cependant tendance à réduire cet effet car nous ne sommes désormais plus vraiment si loin de l’autre. Par ailleurs, le choix des amis rencontrés dans le pays est parfois différent de celui que nous faisions dans le pays d’origine. Vivre en dehors de son pays d’origine ouvre des possibilités en ce sens. Bien que, habituellement, la relation est plus forte avec des personnes de même niveau social, culturel, éducatif et familial.


Vers sa communauté d’origine ou vers la communauté d’accueil ?

La plupart du temps, les expatriés interagissent davantage avec les nationaux que les internationaux du fait de leur activité professionnelle. Or, il existe des biais et des distorsions dans la rencontre interculturelle (par exemple, demander des nouvelles de ses proches à quelqu’un que l’on connait pourrait conduire un français à nous étiqueter de « non respectueux de l’intimité de l’autre » alors que, pour un mexicain, nous pourrions ainsi paraître attentif à l’autre et empathique). Nous allons ainsi devoir développer des compétences interculturelles et une meilleure efficacité dans la communication. En attendant, vous l’aurez compris, il est particulièrement important d’éviter tout jugement hâtif. Nos « lunettes culturelles » ne permettent pas toujours d’interpréter avec justesse des actes ou des paroles.


Quant au conjoint de l’expatrié, lorsque celui-ci ne travaille pas, il est fréquent qu’il privilégie, dans un premier temps, les liens d’origine au détriment de son implication sociale (Mérignac et Grillat, 2012). Par la suite, il développe davantage de relation dans la communauté des expatriés où il existe d’emblée une solidarité comme le montre les réseaux sociaux et autres « ville accueil ». Dans les cas où le conjoint acquiert une activité professionnelle par la suite, il s’implique alors rapidement dans la communauté des nationaux et sa fréquentation des internationaux est alors moindre. Aussi, les enfants sont également importants dans la constitution de réseau (de nationaux ou d’expatriés) : beaucoup d’amis sont des parents d’amis des enfants.

L’installation dans un nouveau pays nous amène généralement à un conflit, un morcellement culturel et nous subissons une pression psychologique qui atteint notre identité. Des remaniements de notre identité vont se produire avec une remise en question de nous-même. Ceci est d’autant vrai que la distance géographique et que la différence entre la culture d’origine et celle du pays d’accueil sont grandes.

 Lorsque nous sommes face à un problème, nous mettons spontanément en place une stratégie. Le choix de la stratégie dépend des apprentissages que nous avons fait tout au long de notre vie et, la plupart du temps cette stratégie est efficiente. Parfois en revanche, cette dernière ne l’est pas et va même être source de souffrance. Nous ne parvenons pas à sortir de notre schéma habituel, bien qu’il soit source de difficultés.

Nous tentons de supprimer notre difficulté par des solutions apparemment différentes, mais qui ne sont en réalité que des variantes, toutes aussi inefficaces, des solutions antérieures. Ainsi nous aboutissons, par des efforts de plus en plus pénibles et répétés, à constater l’échec de ce type de solutions, tout en ayant l’impression d’avoir « tout essayé » et nous désespérons. Dans le cas des situations d’expatriation, quand l’identité est menacée, les stratégies peuvent être un rejet de sa culture d’origine au bénéfice de la culture du pays d’accueil ou vice versa. Elles peuvent également aller jusqu’à un rejet des deux cultures.

La rencontre avec un psychologue va permettre à la personne de prendre en compte de nouvelles possibilités, de nouveaux schémas, plus efficients, qui lui permettront d’utiliser à bon escient les solutions qui sont déjà chez la personne. Il va ouvrir le champ des possibles et amener ainsi une plus grande souplesse chez la personne qui sera par la suite à même de répondre de façon plus pertinente et heureuse aux évènements de la vie.

Cet article fut écrit par: 

Gwénaëlle Faissolle, psychologue

THERAPION.COM FR 

lundi 11 août 2014

Peut On Soigner À Distance?

 



La thérapie en ligne serait elle aussi efficace qu'en cabinet ?

Ma réponse, et elle m'est personnelle, est: Tout dépend de ce que vous attendez de votre thérapie.

 

Vous attendez un conseil, avez besoin d'être rassuré, d'être en lien avec quelqu'un sans que son regard vous gène. Alors, oui, la thérapie en ligne est un bon début. Vous souhaitez suivre une thérapie longue, une analyse. Uun de nos psy, peut peut être, être disponible pour un Rv en cabinet ou vous conseiller un confrère.

 

 

Parmi les critiques on peut lire :

- Les téléconsultations ne permettent pas de saisir tout ce qui se passe lors d'un face-à-face : larmes, gestes, lapsus, regards, etc.

- Il est difficile de donner des conseils à quelqu'un que l'on ne voit pas. On ne peut pas faire l'économie de la relation à l'autre : en général, on est malade d'une relation, et c'est une autre relation qui permet de guérir.

- Je suis timide et ai des difficultés à m'exprimer. Je peux alors exposer mon problème par écritIci la critique est dirigée vers la thérapie téléphonique ou par mail, oui mais ……

J'ai un problème, souffre , et :

- J'ai "honte" de mes problèmes. Je peux, alors rester, dans un premier temps, dans l'anonymat

- J'ai peur de la confrontation directe avec un psy — ou j'ai peur des psys ! —je peux accéder plus facilement à une première consultation

Il me semble qu'il vaut mieux un petit « peu », qu'un grand « rien du tout », qu'en pensez vous ?

Avec la thérapie en ligne, vous avez le choix, d'avoir un thérapeute en direct, via la vidéo conférence, donc la possibilité d'être en interaction visuelle comme dans un cabinet, vous avez aussi la possibilité de choisir de discuter par mail, ou par téléphone. Le lien en lui-même, est thérapeutique. Il est différent de celui établi en cabinet, mais il « est ».

L'essentiel, est de pouvoir vous accompagner vers un mieux être. Laisser une personne dans la souffrance, sous pretexte que les conditions du « cabinet » initialement préconisées par Freud ne sont pas remplies, n'a pour moi, aucun sens.


Cet article fut écrit par Marie Hélène Hamon.


Pour en savoir plus, visitez:

Therapion.com FR  

Thérapie en ligne - Qu'est que c'est?

La définition d'une thérapie en ligne est multiple, dont l'interprétation est donc très vaste selon plusieurs concepts. Ici une brève introduction à l'analyse des options réelles que nous avons aujourd'hui en ligne.




OPTIONS DISPONIBLES
1. Psychologue en ligne / Psychothérapeute en ligne
L'interprétation stricte peut se définir comme "un thérapie en ligne, c'est le soutien psychologique en ligne réalisé exclusivement par des psychologues ou psychothérapeutes, tous diplômés. On peut se connecter à internet chacun chez soi et communiquer par email, chat, téléphone ou par webcam / visioconférence comme Skype. Les consultations vous aident tout d´abord à vous sentir à l´aise dans votre peau. Ici vous avez la possibilité pour des questions de couple et sur la famille, pour comprendre ce qui bloque votre communication avec les autres et pour éclaircir une situation et prendre des décisions.
2. Forum dédié a la psychologie
Une thérapie en ligne, il signifie aussi, dans le langage courant un forum dédié a la psychologie, cela veut dire un forum public dont vous devenez membre gratuitement. Votre acceptation de partager votre expérience est essentielle au succès de ce projet. C'est un grand pas d'ouvrir son coeur et pas toujours facile même en préservant l'anonymat. Sur un forum on peut écouter et être écouté(e). On peut donner et recevoir quelques conseils utiles ou tout simplement bavarder un peu.2. Forum dédié a la psychologie
3. Thérapie par ordinateur

Le troisième type de la thérapie en ligne, c'est la thérapie assistée par ordinateur. Il s'agit souvent exclusivement de la psychothérapie cognitive comportementale pour la dépression et l'anxiété. Ici vous êtes libre d'accepter ou refuser les alternatives proposées par un programme (presque) intelligent. Ici on prendre des risques, même faire des trucs ridicules. C'est un simulation de vie d'homme et peut-être ce rendez-vous avec un moi sans limites peut alors devenir un début d'une nouvelle vie réelle, qui sait ?

Cet article fut écrit par M. Timo Kojonen, M.Sc., M.Psych., MBA, spécialiste de la psychologie par Internet et Directeur du site Therapion.com
Pour en savoir plus: Therapion.com