La thérapie peut générer des émotions fortes, parfois négatives (faire le deuil d’un ancien Moi ou d’une ancienne manière d’être en relation à l’Autre) (S. Nasielski, Ref. 4, 2012).
Etablir une bonne relation thérapeutique est donc important. Cependant, le psychologue doit maintenir une certaine distance thérapeutique également. En effet, plusieurs études (voir notamment Cornell et Landaiche, 2006; Ref. 5) montrent que si le lien est trop intense, trop proche, le risque est de se trouver piégé dans un noeud relationnel dont l’issue serait contre-thérapeutique.
S’il faut maintenir une bonne alliance thérapeutique donc, il faut également maintenir une bonne distance thérapeutique (S. Nasielski, 2012).
Tout patient, mais aussi tout thérapeute introduit toujours dans la thérapie sa propre histoire des liens d’attachement, non seulement par rapport à ses premières expériences ou figures d’attachement, mais aussi par rapport à la personne qu’il a en face en particulier.Therapion.com FR
Les références:
1. Olivier Delroeux, “La thérapie brève de Palo Alto: l’approche interactionnelle des situations dépressives », Thérapie Familiale 2008/4 (Vol. 29), p513-534. DOI 10.3917/tf.084.0513
2. Marie-Jeanne Marti, Les marchands d’illusions. Dérives, abus, incompétences de la nébuleuse « psy » française, Mardaga, 2006.
3. Irène Bouaziz, Communication lors du Congrés éricksonien, juin 1999.
4. Nazielski, S. (2012), Gestion de la relation thérapeutique : entre alliance et distance. Actualités en analyse transactionnelle 2012/4 (N°144)p 12-40.DOI 10.3917/aatc.144.0012.
5. Cornell et Landaiche (2006). Impasse et intimité